vendredi 21 décembre 2012

NOEL 2012 à la Maternelle Delambre


21 décembre 2012 – Voilà une date dont on parle depuis plusieurs semaines, voir plusieurs mois. 
Et  pourquoi déjà ? …
Mais oui, biensûr : parce que c’était le jour de la fête de...

NOEL à l’école maternelle Delambre.


Ils sont venus, ils étaient tous là, pour fêter ensemble ce grand jour, juste avant les vacances de Noël, qui sont sans doute celles qu’ils attendent avec le plus d’impatience.
Les classes sont entrées chacune son tour dans le préau et ont pris place en groupe, autour des 6 sapins joliment positionnés au centre de la grande pièce. Des guirlandes de lumière égayaient ça et là le décor, procurant ainsi un avant goût de la nuit tant attendue de Noël.
En rentrant dans le préau, les enfants ont sans doute tout de suite aperçu les beaux paquets de cadeaux posés aux pieds des sapins : ils ont tous l’œil pour cela.
Une fois toutes les classes installées tout autour de la pièce, chacune d’elle, sous la direction bienveillante de son professeur, a interprété pour ses camarades d’école une ou deux chansons préparées pour l’occasion.


Les incroyables talents ne sont pas là où on le prétend. Je les ai repérés : ils étaient tous à la maternelle Delambre aujourd’hui.
Après ce tour de chant, il était temps de distribuer les cadeaux.
Quelques clémentines préparées pour les enfants par les dames de service pour les faire patienter, pendant que la directrice de l’école, distribuait à chaque classe ses cadeaux : des jeux, des livres, des CD, des instruments de musique...
De quoi s’occuper sérieusement dès aujourd’hui : Apprendre et s’éveiller en s’amusant. On n’en attendait pas moins du père Noël des écoles ;-)


Très bonnes fêtes de fin d’années à toutes les familles de la Maternelle Delambre.



samedi 8 décembre 2012

Visite au centre Pompidou de la classe GS 5 - 6 décembre 2012


Jeudi 6 décembre 2012, j’ai eu le plaisir d’accompagner, la classe de Grande Section 5, au Centre Pompidou à Paris. Il y avait quatre autres mamans.

Nous avons quitté l’école à 9h30 pour nous rendre en métro (Vavin - Etienne Marcel) au Centre Pompidou. Arrivés un peu trop tôt, nous en avons profité pour faire un petit tour autour du fameux bassins Stravinsky et admirer les sculptures qui y « flottent » ; Jean Tinguely et surtout Niki de Saint-Phalle dont les œuvres tout en rondeur et en couleur ont évidemment séduit les enfants.


Puis l’heure de notre visite est arrivée. Le thème de la visite était : « la soupe aux lettres ».
Après avoir laissé nos manteaux au vestiaire, nous avons été accueillis par un « monsieur » qui s’est présenté sous le nom de « Ernest », peut-être en hommage à Ernest Hemingway.
Il a remis à chacun des élèves de GS 5, un petit sac à dos/coussin qui leur a servi de siège pour s’assoire par terre, tout au long de la visite.
Ernest a expliqué aux enfants qu’ensemble nous allions écrire une histoire et que pour cela nous allions partir à la recherche de tous les ingrédients nécessaires pour élaborer notre histoire.

Tout d’abord, Ernest a sorti de son sac des lettres, un tas de lettres éparpillées par terre. Nos enfants reconnaissaient les lettres évidemment. Des A, des E, des F, des Y, etc. Puis apparut un grand M majuscule bleu. « M comme quoi les enfants ? » : « maman » évidemment ;-) ; « machine » - et biensûr « musée ».
Et nous voilà parti à la recherche du « M » qui nous indique le chemin du musée où nous allons à la chasse aux ingrédients de notre histoire.






Première œuvre : une grande sculpture métallique, avec plein de cercles noirs : des « O ». Au passage, Ernest explique à nos enfants ce qu’est « un Cartel » : une étiquette, fixée à côté du tableau donnant diverses informations : son titre, son auteur, etc. Ernest lit le Cartel de la sculpture imposante qui est devant nos yeux : « Requiem pour une feuille morte », de Jean Tinguely. Ernest explique qu’un Requiem est quelque chose que l’on écrit pour quelqu’un qu’on aime très fort (une définition adaptée à de très jeunes enfants. Plus tard ils en apprendront sans doute le vrai sens !). « Mais où est la feuille » ? Biensûr, voici une petite feuille blanche qui symboliquement sera la feuille sur laquelle nous écrirons notre histoire.


Nous continuons alors notre périple à travers ce marché unique qui nous permettra de faire notre soupe !

Puis Ernest sort de sac magique, un rouleau de corde bleue. « C’est le fil de notre histoire » avec des nœuds dessus : « les nœuds de l’histoire ». Les enfants tiennent la corde, une main sur un nœud, et à la queue leu leu, nous montons vers les salles du musée d’Art moderne de Beaubourg.


Devant chaque œuvre sélectionnée, l’animateur attire l’attention sur les détails que les enfants peuvent comprendre et apprécier. Il les fait réagir, leur pose des questions pour éveiller leur intérêt.


Il leur suggère à chaque fois d’emporter symboliquement des ingrédients qui leur permettront de construire une histoire. Des couleurs, des lettres, des personnages, représentés de façon plus ou moins symbolique.




D’abord, devant 3 tableaux de Miro « BLEU » nous « prenons » une belle couleur bleue. Les tableaux semblent si grands par rapport à nos jeunes visiteurs !



Puis devant des femmes 
« Nu de dos » de Matisse, nous prenons des personnages.







Avons-nous assez de couleur ? Non, une seule couleur ne suffit pas. Alors direction un tableau « multicolore » de Sonia Delaunay intitulé « Prismes électriques ».



Nous en prenons toutes les couleurs. Puis nous traversons une « forêt », rencontrons une « petite fille sautant à la corde » de Pablo Picasso.







Mais il nous faudrait encore plus de personnages. Tiens, tiens, voilà un tableau avec pleins de personnages, dans une « Rue Passagère » de Jean Dubuffet. Nous les prenons tous.


Puis un couple de mariés assis sur un grand oiseau s'envolant vers le bonheur sans doute !

« Les mariés de la Tour Eiffel » de Marc Chagall qui pourrait être une jolie fin à notre histoire et un hommage à notre jolie ville Paris, sur laquelle nous avons une vue imprenable par les baies vitrées du centre Pompidou, avant de redescendre.



C’est ainsi que nos enfants repartent avec leurs ingrédients si particuliers, provenant d’œuvres d’art moderne parmi les plus célèbres du monde. À eux à présent d’écrire leur histoire, avec leurs mots, leurs images, leur fil et leur imagination qui à nos yeux de parents est la plus jolie des œuvres d’art… ;-)










dimanche 2 décembre 2012

Les Contes de la Mère Poule au cinéma - le 29 novembre 2012



Jeudi 29 novembre , les 6 classes de l’école se sont rendues à une séance de cinéma aux 7 Parnassiens. Le film projeté s’intitulait :

« Les contes de la mère poule »,  

programme de 3 courts métrages iraniens.





Shangoul et Mangoul

de Farkhondeh Torabi, Morteza Ahadi Sarkan - Iran - éléments textiles découpés et brodés - 2000 17 mn


Alors que rien ne semble troubler la vie paisible de la chèvre et de ses petits, un loup apparaît. La mère réussit à protéger ses enfants. Mais le lendemain, sitôt la mère sortie, le loup trompe les chevreaux et s'introduit dans la maison ... Shangoul et Mangoul est réalisé avec des éléments textiles découpés et brodés, de la laine brodée traditionnelle de la région de Kerman. L'histoire est une variation de la fable de La Fontaine puis du conte de Grimm Le loup et les sept chevreaux.



Le poisson Arc-en-ciel
de Farkhondeh Torabi - Iran - éléments textiles découpés - 1998  13 mn
Arc-en-ciel, le poisson aux belles écailles est trop fier pour s'amuser avec les autres. Une mésaventure va pourtant l'obliger à se lier d'amitié avec eux...  

Lili Hosak

de Vajiollah Fard-e-Moghadam
Iran - papier découpé inspiré par des motifs de tapis persans - 1992  16 mn.

Un peu trop aventureux, un petit poussin s'éloigne de ses parents et tombe à l'eau. Pour tenter de le sauver, lecoq et la poule vont demander l'aide des autres animaux... 





Merci à Mme F. C., professeur de PS1 d'avoir élaboré l'article ci-dessus.

Et merci aux enseignants de la Maternelle Delambre en général, qui choisissent avec beaucoup de soin les films que nos enfants vont voir.
Pour exemple : ces 3 contes persans qui ont donné naissance à un film d'animation "d'auteur". Nous sommes loin des moyens des studios disney et tant mieux peut-être. L'expression artistique dans ce cas particulier est pleine de sincérité et de poésie, laissant  ainsi plus de place à l'imagination qui est si importante pour l'évolution de nos enfants.
Ce film montre également que partout dans le monde, les histoires qui aident les enfants à comprendre la vie et à grandir se ressemblent. Les contes épousant forcément chaque culture et les repères qui en découlent, mais ce sont les mêmes intrigues avec une base "locale" (ici dessins en tapisseries et textiles). La morale, elle, reste universelle...